Bienvenue sur le site du Comité des Parcs et Jardins de France qui a pour vocation de présenter tous les parcs et jardins de France. Grands ou petits, publics ou privés, ouverts régulièrement ou sur rendez-vous.
Créés selon les principes de l’ethnobotanique et organisés d’après l’occupation agricole historique du site, les jardins de Salagon montrent ce que sont les relations entre les hommes et leur environnement végétal : usages, savoir-faire, représentations… Ils sont aussi une création esthétique, un outil pédagogique et un lieu de conservation de végétaux et de savoirs.
Sous vos yeux, une vue rapprochée d'un Houttuynia cordata. Il s'agit d'une espèce herbacée vivace de la famille des Saururacées.
Le jardin de la Noria, le plus bucolique de tous les jardins de Salagon !
Papaver somniferum le matin à l’éclosion. A voir dans le jardin des Temps modernes. Attention, sa floraison ne dure qu’une journée !
Unique en France, le jardin de senteurs offre une expérience sensorielle et sensuelle étonnante. En été, venez le visiter à la tombée de la nuit !
Les céréales, nourriture de base de l’humanité. Ici, le maïs dans le parterre des Amériques du jardin des Temps modernes.
Une halte reposante à l’ombre des massifs fleuris du jardin médiéval.
Le jardin médiéval vous fait découvrir l'histoire des plantes avant la découverte du Nouveau monde. Parmi les panacées ou les plantes magiques : la mandragore, la sauge, la pivoine officinale...
Plus de 1000 taxons sont cultivés dans le jardin des Temps modernes. Ce jardin présente des plantes usuelles originaires des 4 continents habitables.
Ce petit jardin rassemble la flore utile de base de la société traditionnelle en haute Provence, celle des lieux habités, des jardins domestiques, du bord des chemins, des champs cultivés et des friches pâturées. Il s’agit ici des plantes communes que l’on rencontre lors des périples quotidiens, de la bergerie aux pâtures, de la maison à l’école ou au bois.
C’est là que l’on cueillait les remèdes de premier secours mais aussi les salades des champs et autres légumes de ramassage. C’est là que les enfants fabriquaient leurs jeux éphémères. C’est là que les anciens transmettaient leurs connaissances, par le geste et le récit.
Inspiré d’enluminures, de traités d’agriculture et pharmacopées de l’époque, ce jardin raconte l’histoire des plantes en Occident avant la découverte du Nouveau monde. Il est distribué en trois espaces majeurs : le potager (plantes alimentaires de culture ou de cueillette), les carrés médicinaux, le jardin floral et le jardin secret près de la fontaine.
Sur la base de céréales variées (seigle et blé, épeautre, millets), on fait du pain, des gruaux et des bouillies. Les légumineuses, dites aussi légumes secs et riches en protéines, tiennent lieu de complément nutritionnel majeur.
Dans les carrés médicinaux, cinq parterres évoquent les principaux domaines de la pathologie et de la pharmacopée médiévales, dans le respect des classifications anciennes.
Passée la tonnelle de roses, le jardin floral regroupe les fleurs qui ornent l'autel, mais aussi des plantes artisanales à tisser ou à teindre. Au-delà de la fontaine, un jardin secret regroupe les grandes vénéneuses, quand médecine et magie étaient intimement liées.
Conçu comme un voyage dans la flore mondiale, ce jardin permet de comprendre les origines et l’histoire des légumes, des fruits et des fleurs, alors qu’on passe peu à peu d’une économie fondée sur la chasse et la cueillette à l’agriculture. Il aide à comprendre le rôle des végétaux dans le progrès des sociétés, autour des éléments fondateurs que sont les couples céréales/civilisations.
Chaque espace du jardin relie ainsi un continent et des civilisations aux plantes qui les ont aidés à grandir et évoluer :
Dernier né des jardins de Salagon, il se visite en toutes saisons selon cinq parcours sensoriels voués à éveiller l'odorat. Pour vivre pleinement l’expérience, des pictogrammes indiquent la partie odorante des plantes (feuille, fleur, racine, bois, sève, fruit, résine).
On s'initie tour à tour à la reconnaissance et au vocabulaire des odeurs, au mode de composition d’un parfum (selon les trois registres que sont : note de tête, note de cœur et note de fond), on explore la botanique des odeurs à travers la grande diversité des plantes aromatiques, et l'on peut même humer les bonnes et mauvaises odeurs du quotidien, à travers des plantes qui sentent le saucisson à l’ail, le poisson, le pop corn, les bonbons, la poubelle, le pneu, l’eau de javel…
C’est un domaine de l’ethnologie qui étudie les relations entre les hommes et les plantes, des usages les plus utilitaires (se soigner, se nourrir, fabriquer des outils…) aux plus symboliques (prédire l’avenir, célébrer des dieux…).
Le jardin de la noria : une halte ombragée et fraîche, un jardin de plaisir inspiré des enluminures médiévales. Il est habillé de gazon fleuri, de massifs de fleurs, de tonnelles garnies de chèvrefeuilles, rosiers et jasmins…
Le jardin au village : proche de la maison, il met à portée de la main, ou de la table, les plantes à utiliser fraîches, les condiments pour la cuisine ou les fleurs pour la maison…
Le champs de plantes aromatiques et fleurs de plein champ : une transition paysagère et une introduction à l’ethnobotanique détaillée dans les jardins.
Le salicetum : une collection de saules qui témoigne de l’usage de l’osier traditionnellement récolté sur les berges des rivières et fleuves de Provence.
La vigne de Salagon : un vignoble rassemble une cinquantaine de cépages de table et de cuve ayant à voir avec les pratiques anciennes ou modernes autour de la vigne en Provence
Les arbres fruitiers : témoins d'anciennes activités agricoles de la haute Provence, mûriers, pommiers, poiriers, cognassiers évoquent les champs et prés vergers des abords de village.
Le champ de céréales traditionnelles
: conservatoire de blés anciens, seigles, épeautres, plantes sauvages des moissons encore en régression dans les grandes cultures….